Mes vacances 11

Le vendredi avant notre départ, avec les filles, nous sommes allées voir le match de Xamax. Cela dit en passant nous avons gagné.

Le samedi matin debout à 4h00 dans l’optique de partir pour 5h, il y a eu un léger retard dans le programme, rien de bien grave.

Nous sommes arrivés à Marseillan dans l’échelle du timing que l’on s’était fixé.

Passer prendre les clés de la maison que nous avons loué, décharger les affaires, comme il était tard pour aller à la plage, direction Agde pour faire du shopping. Arrêt au Burger King et à Carrefour pour acheter à manger.

Avec la fatigue du voyage, on a préféré aller souper dehors.

Je ne vais pas raconter ce que nous avons fait tous les jours. Le matin grâce mat’ et l’après-midi plage.

Nous sommes aussi allés acheter les nouvelles lunettes des filles. Le plus important nous sommes allés visiter une maison qui nous a plus. Les proprios était ok pour 5’000 de plus ce qu’on a accepté. Donc nous aurons dans quelque temps notre maison pour les vacances.

Cependant pendant mes vacances, ma maladie était belle et bien présente. Beaucoup de tremblements, des nausées, oppression de la cage thoracique etc… La fatigue bien évidemment ce qui est le plus embêtant car tu n’as pas envie de faire des siestes ou un simple repos, aussi souvent que quand tu es à la maison.

Ce qui m’a déçue lors de mes crises, c’est que le jour de l’anniversaire d’une de mes filles je ne pouvais m’empêcher de pleurer pendant que nous déjeunions. Je culpabilisais car la pauvre n’avait pas à subir ça.

J’espère que la soirée d’anniversaire que nous lui avons prévu, lui a fait oublier cet épisode malheureux.

Malgré les crises d’anxiété, j’ai passé de bonnes vacances.

Et vous comment se sont passées vos vacances ?

Avec amour et bienveillance

Gene


La rechute 10

Depuis mon retour de clinique, au début tout se passait « normalement ». Je reprenais mes marques après 1 mois d’absence, Je faisais les choses petit à petit.

J’allais de nouveau au yoga, j’avais plaisir d’écrire dans mon journal. De voir ma famille. De glaner sur internet…

Je sais cela peut choquer quand je parle de glaner sur internet, comme j’aime à le dire je suis une connectée-déconnectée.

Malheureusement petit à petit le moral baissait, une énorme fatigue physique est venue et par la suite une énorme fatigue émotionnelle. La suite une énorme fatigue émotionnelle.

Je n’avais plus goût à rien de plus chaque jour à un tel point qu’à nouveau, je ne faisais plus rien. Plus de yoga, je n’écrivais plus dans mon journal. J’avais plus envie de faire quoi que ce soit.

Comme je l’ai souvent dit le « soutien » de sa famille est bien, mais il se limite à prendre des pincettes avec moi. Ne pas me contrarier. Me laisser aller dans ma chambre me reposer ou me calmer (ce qui à ce niveau-là est très bien).

A nouveau tout mon quotidien devait pénible et difficile à accomplir. Faire à manger pour mes filles me prenait bcp d’énergie, sortir de la maison très dur.

Bcp de culpabilité, de honte.

A nouveau mon canapé est devenu mon meilleur ami. Je n’avais plus envie de le quitter. Netflix et Disney + mes meilleurs amis.

Vu l’urgence de mon état mon psychiatre m’a informé qu’il souhaitait que je retourne en clinique. J’ai émis le souhait de pouvoir quand même partir en vacances avec mes enfants, surtout que la demande d’hospitalisation va prendre du temps.

Je souhaitais retourner dans la clinique où je suis déjà allée 2 fois, mon psychiatre m’a dit que si cela ne serait pas possible là, j’irai dans un centre psychiatrique près de chez moi. Ce qui ne me ferait pas plaisir du tout. Mais s’il n’y a pas d’autres possibilités ben ça serait ok pour moi.

Je ne vais pas vous dire des choses « négatives », avec mes filles la compréhension de ma maladie est plus fluide, je me sens énormément soutenue et comprise par elles ce qui m’aide à tenir le coup.

Je vais finir mon post pour vous dire que vous pouvez me faire part de votre expérience si vous êtes la personne malade ou au contraire vous êtes une personne de l’entourage.

Ce blog est fait pour que nous puissions parler en toute bienveillance et sans forcément dire votre vraie identité.

Avec amour

Gene