Mon retour de la clinique a été très dur, car je me suis retrouvée directement dans le bruit et le stress.

Jade avait un match de foot et des proches sont venus la voir et ensuite manger chez nous.

J’aurais souhaité pour mon retour, du calme, ce dont j’avais fait part à mon mari. Il pensait peut-être comme c’étaient des proches ça irait pour moi. Mais non malheureusement ce n’est pas seulement le « bruit » extérieur qui me dérange enfin bon.

A la clinique j’ai eu des visites un peu expansives et même si c’étaient des proches ben pour moi tant de sollicitation est parfois difficile.

J’en reviens au samedi de mon retour, il y à eu bcp de discussions (ce qui est normal) mais qui me fatigue, le stress de mon mari pour préparer le repas même s’il ne m’a pas demandé de l’aider, l’excitation de mes filles (ce qui est normal aussi), qui m’ont données bcp de stress.

J’ai pu aller dans ma chambre quand je le voulais, mais je devais forcément mettre mes écouteurs pour avoir un semblant de calme.

Au moment du dessert, je n’en pouvais plus, j’avais des idées noires (« heureusement » que j’ai peur de mourir) et j’ai eu le besoin de m’en aller.

L’erreur que j’ai fait dans ma crise c’est que je n’ai prévenu personne et j’ai fait très peur à mes filles.

Je dois avouer que j’étais hors de moi, j’avais presque envie de mourir, car je me disais que cela serait la seule solution pour ne plus souffrir.

Nos proches quand on leurs dit que nous avons besoin de calme, de soutien etc, il ne faut pas qu’ils prennent cela à la légère, surtout si nous leurs expliquons notre façon de voir les choses.

C’est pourquoi quand nous avons une de ces maladies il est important de dire à chaque moment dans l’émotion que nous sommes.

Et dire à notre entourage à quel point il est important de prendre ces informations en compte.

Avec amour

Gene