Cette maladie est invisible et incomprise.

Comme m’a dit mon psychiatre dernièrement ma dépression est due au fait que j’ai un TAG, ce qui me fatigue énormément et qui me fait déprimer.

Le TAG est aussi invisible pour mon entourage car la seule chose qu’ils voient c’est beaucoup d’émotions chez moi, soit je me ferme comme une huître et je « fais la tête ». Sois-je perd patience et je m’énerve contre la ou les personne(s) qui est (sont) avec moi. Sois-je me mets à pleurer comme si c’était la fin du monde pour une chose complètement banale.

Exemple ce week-end je suis allée faire une surprise à ma fille Jade, en allant la regarder jouer son match de foot. Comme je suis en clinique depuis bientôt un mois, de prendre le train a été un moment très stressant autant en me disant que je ne voulais pas me tromper de train, autant avec le bruit des portes qui s’ouvrent et se referment. Bref, le soir toute famille revient avec moi à la clinique pour manger avec moi. J’ai fait une sortie « idiote » en disant à ma fille Mya faudra qu’on sache si ta prof de ukulélé est Québécoise ou Canadienne. Et là mon neveu de manière un peu moqueur m’a fait comprendre que le Québec était une ville qui faisait partie du Canada. Tout le monde a rigolé et moi je suis partie de la salle à manger en pleurant. Je me suis calmée au bout d’un quart d’heure, j’ai dû quand même aller chercher ma réserve d’anxiolytique.

J’ai dû apprendre à dire dans quel état d’esprit je me trouvais afin que cela se passe au mieux entre nous. Mais le niveau de stress n’est pas toujours bien compris et il peut y avoir des couacs. Et malheureusement de petites engueulades peuvent venir.

A la clinique j’ai appris des techniques de respirations pour faire descendre la pression, avec le tag on devient très vite fatiguée alors on peut faire de petites siestes ou méditer. Quand on sent que cela devient difficile et que nous avons des enfants moi je leurs dis que maman est disponible mais que je ne peux pas avoir comment dire des sollicitations des 2 en même temps.

Car si je suis à table par exemple je ne peux pas gérer mes émotions si tout le monde veut me parler en même temps, la colère peut monter en moi et la fatigue empira ma possible réaction.

Samedi après un mois d’absence, je vais enfin retourner chez moi et j’avoue que cela me stress énormément. Comment je vais gérer à nouveau mon quotidien. Comment cela va-t-il se passer avec ma famille. Car ici à la clinique on est dans un cocon de protection.

Voilà je vais terminer mon post en vous souhaitant tout le meilleur, prenez soin de vous.

Avec amour

Gene